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DEMAIN, DES L'AUBE. Victor Hugo et sa fille Léopoldine
ven. 22 nov.
|Paris
Spectacle musical autour de Victor Hugo (1802-1885) et de sa fille Leopoldine.
Heure et lieu
22 nov. 2024, 20:00 – 21:30
Paris, 32 Rue du Hameau, 75015 Paris, France
À propos de l'événement
DEMAIN, DES L'AUBE. Victor Hugo et sa fille Léopoldine
Dialoguant entre textes, poèmes, mélodies et correspondances (Théophile Gautier, Liszt, Balzac...), il retrace avec émotion et poésie la vie du père, du poète et de l'homme politique, évoquant la tragédie de la perte de sa fille.
Mélodies de Fauré, Saint-Saëns, Lecocq, Widor, Lalo, Liszt, Bizet, Hahn
Avec : Jean-Michel LE DILY, comédien, Géraldine CASEY, soprano, Philippe BARBEY-LALLIA, piano
Mise en scène : Catherine DUNE
18€ - tarif étudiant et membres de Matreselva 15€
NOTE D’INTENTION
Nombreux sont les musiciens ayant composé de la musique sur des vers de Victor Hugo : Fauré, Lalo, Bizet, Delibes, Hahn, Franck, Saint-Saëns, Liszt... Ils nous ont laissé de nombreuses mélodies, dont quelques-unes qui par la puissance du texte poétique de l’auteur Bisontin sont passées à la postérité. Victor Hugo a également été l’inspirateur de livrets d’opéras, comme Ernani de Verdi, Lucrezia Borgia de Donizetti, La Gioconda de Ponchielli (d’après Angelo, tyran de Padoue), ou encore le plus célèbre, Rigoletto (le Roi s’amuse). Hugo n’appréciera d’ailleurs pas cette adaptation de son oeuvre: « Défense de déposer de la musique au pied de mes vers ! » s’exclamera-t’il en 1851.
On entend souvent dire en effet que Victor Hugo n’aimait pas la musique et qu’il défendait que l’on dépose des notes sur ses œuvres. Il s’agit en fait d’une idée répandue mais réductrice : l’écrivain a l’habitude de se rendre au concert et à l’opéra, et contrairement à ce qui a été dit, il donnera très souvent l’autorisation de composer de la musique sur ses œuvres, très tôt, dès 1830. Les procès intentés le seront surtout pour faire respecter ses droits
d’auteur.
D’ailleurs, Victor Hugo explorera lui-même le monde de l’opéra en composant un livret tiré de son roman Notre-Dame de Paris pour Louise Bertin qui en écrira la musique. La « Esmeralda » sera représentée en 1836, mais n’a bizarrement jamais défrayé la chronique.
Le programme de ce spectacle, créé lors de la 5e édition du Festival des Chapelles de Groix en Bretagne, débute par une Ode à la nature et des poèmes et mélodies célébrant l’amour et la vie, puis retrace cette relation subtile qu’entretenait Hugo entre la musique et ses vers. Par le truchement de correspondances avec son ami Théophile Gautier, ou l’un des compositeurs qu’il admirait le plus, Liszt, il se livre sur sa profonde admiration des musiciens.
L’histoire la plus tragique de sa vie est sans doute la perte de sa première fille Léopoldine. L’article de presse relatant les faits est bouleversant, tout comme la correspondance d’Hugo qui s’en suivra. Jamais il ne se remettra de cette perte.
On connaît bien cette citation de Hugo : « La Musique, c’est du bruit qui pense ». Le spectacle proposé ici tente d’affirmer l’autre célèbre pensée d’Hugo : « La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux. »
Philippe Barbey-Lallia
PROGRAMME
Correspondance, à Léopoldine (enfant)
Dans les ruines d’une abbaye FAURE
Correspondance à Victor Hugo
Chansons de Gavroche LECOCQ
Citation, extraite de « Odes et ballades »
Dieu qui sourit LALO
Citation, extraite de « William Shakespeare »
Si mes vers avaient des ailes HAHN
Correspondance, à Théophile Gautier
Mélodrame : La jeune fille aux cheveux de lin DEBUSSY
Monologue d'Hernani
Critique littéraire (Honoré de Balzac)
Poème : le Mot
Luna MUZIL
Correspondance, à Léopoldine (enfant)
Correspondance à Victor Hugo
Puisqu’ici-bas toute âme HAHN
La légende des siècles - Erivadnus : Un peu de musique
L'enlèvement SAINT-SAENS
Correspondance à Juliette Drouet
Contemplation WIDOR
Adresse à l'Assemblée nationale
Comment, disaient-ils ? LISZT
Citation, extraite des « Proses philosophiques »
Sonate pathétique (2ème mouvement) BEETHOVEN
Adresse au nom du peuple français (Napoléon III)
Poème : Aux Arbres
Oh quand je dors LISZT
Correspondance, à Liszt
Correspondances à Victor Hugo : Charles Vacquerie / Léopoldine
Mélodrame : Aime celui qui t'aime CHAPUIS
Correspondance, à Léopoldine (jeune adulte)
Journal de Rouen, 6 septembre 1843
L’absent FAURE
Poème : Demain dès l’aube
Mélodrame : Clair de Lune DEBUSSY
Poème : Soleils Couchants
Adieux de l’hôtesse Arabe BIZET